
Le sommeil joue un rôle essentiel sur le bon fonctionnement de notre organisme. Alors que l’étude du sommeil est une science jeune, nous savons qu’un bon sommeil est très couramment un gage de bonne santé. En effet, Au gré des mutations génétiques, notre cerveau, organe de la pensée s’est modifié pendant des millions d’années..et continue de le faire; provoquant ainsi l’apparition de phénomènes mentaux sophistiqués orchestrés à de multiple niveaux afin de maintenir un équilibre au sein de notre organisme. On en cite le sommeil: un état naturel, biologique, récurrent de perte de conscience (mais sans perte de réception ). En effet , depuis un peu moins d’un siècle, via des techniques de plus en plus pointues, les chercheurs s’attellent à conquérir ce continent inexploré. Or il se révèle bien plus riche et complexe qu’on ne le pensait.. Depuis les années 1950, la recherche fondamentale a permis une compréhension incroyablement riche des bases neurales sous entendant le sommeil (qui n’est plus un état mystérieux de l’être.), et dont le processus semble être menacé par nos récentes habitudes technologiques et sociétales, ne cessant d’affecter la qualité de nos nuits...Force de se demander quels troubles psychologiques, technologiques et comportementaux influencent-ils le processus de notre sommeil? Cela nous a amené à développer en premier lieu les différentes phases qui ordonnent ce mode « off » du cerveau. Puis ,à analyser les contraintes, voire l’influence des nouvelles technologies (appareils, émission d’ondes..) ainsi que les contrariétés psychologiques ( stress , dépression..) qui nous mettent en dettes avec le royaume de Morphée ….